Site personnel et familial
Durant ces années d’apprentissage et d’ouvriers boulangers, je me passionnait pour le sport… Je me suis essayé à la boxe, mais je n’en ai pas fait longtemps.Lors d’un entrainement, j’ai tapé un peu fort l’entraineur. Il a riposté par réflexe Continuer la lecture « La boxe n’était pas faite pour moi, j’ai préféré le vélo… »
A cette époque, tout n’était pas rose pour les apprentis. Il est arrivé que certains ouvriers plus âgés me cherchent des embrouilles.J’étais très jeune, mais je ne me laissais pas faire. Les ouvriers boulangers n’aimaient pas les ouvriers pâtissiers et Continuer la lecture « J’en avais marre de cette ambiance et j’ai démissionné. »
Une fois le certificat d’études primaires en poche, j’ai quitté l’école. Vers treize ans, mon père m’a proposé d’apprendre un métier. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. Le chauffeur du moulin de Chancia connaissait un boulanger Continuer la lecture « Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire … »
On allait à l’école primaire à Chancia. L’été, on rentrait à la maison pour manger le midi.L’hiver on apportait notre « gamelle » et on déjeunait sur place. Je me souviens qu’au début, chacun amenait une bûche de bois pour alimenter le Continuer la lecture « Dès que la cloche sonnait, tout le monde redevenait sérieux ! »
Je n’ai pas connu mes grands parents paternels. Ils sont décédés tous les deux entre les deux guerres.
Mon grand-père est mort tragiquement à la suite d’un accident du travail. Il était tourneur sur bois et travaillait à son compte dans un atelier à Chancia dans lequel il fabriquait des couverts à salade en buis.
Continuer la lecture « On avait pas beaucoup de moyens, mais on était heureux ! »
« Je suis content de pouvoir parler de mes années de maquis, mais cela intervient trop tard. Il aurait été préférable de le faire il y a vingt ans. A ce moment-là, j’avais encore des souvenirs précis. Aujourd’hui, malheureusement, je ne Continuer la lecture 39-45 La guerre
Quelques jours après être rentré, mon copain Toto Michalet qui s’était aussi sauvé des chantiers de jeunesse et qui avait appris que j’étais caché dans les bois d’Uffel, m’a contacté par l’intermédiaire de son frère. Il se cachait chez ses Continuer la lecture 39-45 J’ai alors pris le surnom de « Kid »
Durant toutes ces années de guerre, on peut dire qu’on a survécu grâce à la pêche. Mon père était tourneur sur bois, il faisait des pièces en buis pour les jeux d’échecs. Le travail avait considérablement baissé et ne permettait Continuer la lecture 39-45 Du poisson contre des chemises
Le 15 mars 1944, j’étais à la maison à Uffel quand un gars du groupe Yann – je crois qu’il s’appelait Gaget – est arrivé pour me dire qu’il y avait un blessé répondant au pseudo de « Grand » Continuer la lecture 39-45 Il méritait bien son surnom…
Je suis né en novembre 1922, et j’appartenais donc à une classe d’âge qui devait partir en Allemagne pour le Service du Travail Obligatoire (STO)*. A l’époque, j’étais détaché du chantier de jeunesse de Cormatin en Saône-et-Loire au service de Continuer la lecture 39-45 « Le moment était venu de me sauver… »