Durant ces années d’apprentissage et d’ouvriers boulangers, je me passionnait pour le sport…
Je me suis essayé à la boxe, mais je n’en ai pas fait longtemps.
Lors d’un entrainement, j’ai tapé un peu fort l’entraineur. Il a riposté par réflexe et m’a démonté le nez.
A partir de ce moment là, j’ai compris que ce n’était pas fait pour moi et je n’ai pas voulu y retourner (rires).
Je me suis alors mis au vélo… Mon oncle qui faisiat des courses m’avait retapé un vieux vélo, avec lequel j’ai commencé à m’entrainer.
Dès que j’ai eu les moyens, j’ai acheté un vélo d’occasion, un Monet Goyon de couleur bleue: un vrai vélo de course.
Je me suis inscrit au vélo-club d’Arlod près de Bellegarde. Mes après-midi de repos, je les passais à m’entrainer avec 3 ou 4 copains…
J’ai participé à des courses locales pendant deux ans. J’ai gagné une course à bellegarde et j’ai été classé plusieurs fois dans les premiers… J’aimais beaucoup ça …
J’ai même été sélectionné par mon club pour participer à la course du « premier pas Dunlop » (NDLR voir Cyclismag et Memovelo) qui devait se passer à Bourg-en-Bresse.
Malheureusement, du fait de la déclaration de la guerre, les manifestations sportives ont été suspendues et je n’ai pas pu la faire…
Peu de temps après, je suis parti aux Chantiers de Jeunesse… puis je me suis engagé dans la résistance.